Les enseignants bénéficiant actuellement du régime de fin de carrière DPPR (disponibilité pour convenance personnelle précédant la pension de retraite) ne verront pas leur statut remis en cause.
Les enseignants ayant déjà reçu une date "P"., date à partir de laquelle ils peuvent accéder à une pension anticipée ne verront pas non plus leur statut remis en cause. Ils pourront prendre leur DPPR sans aucun problème.
Il s’agit d’une part de 6.432 enseignants en DPPR depuis une date antérieure au 1er février 2025 qui ne verront pas leur situation modifiée et d’autre part, de 472 enseignants qui avaient fait une demande de DPPR pour le 1er mars 2025 et qui verront leur demande instruite. Dans ces deux cas, la date "P" était postérieure au 1er janvier 2026, date à partir de laquelle le fédéral veut modifier la législation.
Par contre, 337 demandes de DPPR qui devaient elles aussi débuter le 1er mars 2025 n'ont pu être traitées car la date P n’avaient pas encore été déterminée. Ces demandes sont suspendues "jusqu'à nouvel ordre" et pourraient être soumises, à partir du 1er janvier 2026, aux dispositions prévues dans l'accord du gouvernement fédéral.
Aucune loi relative à cette nouvelle réforme des pensions n'a toutefois été votée, et la Fédération Wallonie-Bruxelles se questionne sur la légalité d'une telle décision. Le SLFP partage les mêmes questionnements. Une rencontre a été demandée par le Président général du SLFP, Patrick Roijens, au ministre fédéral des pensions, Jan Jambon et au Premier ministre, Bart De Wever.
Concernant le pot de jours de maladie, tel qu’appliqué aujourd’hui dans l’enseignement, rien ne change jusqu’à nouvel ordre du fédéral. La DPC (fédération Wallonie Bruxelles) n’envisage pas à ce jour d’autres modalités de calcul des jours de maladie ou son application.