Le SLFP Enseignement réagit vigoureusement au vote précipité, en Commission Enseignement supérieur du Parlement de la Communauté française, dans la nuit du 16 au 17 avril dernier, d’une proposition de décret visant à apporter des modifications conséquentes aux décrets « Paysage » et « Financement » de l’enseignement supérieur ».
Cette proposition de texte visait d’abord un moratoire généralisé, en particulier pour les aspects de finançabilité des étudiants, sur les réformes adoptées en 2021.
Les réformes de 2021 avaient pour objectif louable de permettre à l’enseignement supérieur de jouer son rôle d’ascenseur social, notamment en invitant l’étudiant à s’interroger plus rapidement sur la pertinence de ses choix d’orientation, en l’insérant dans un trajet d’accompagnement pédagogique et en cherchant à réduire le plus possible l’errance académique, qui entraîne in fine l’exclusion du système sans diplôme et, en conséquence, des drames humains et sociaux, et, enfin (last but not least) qu’en responsabilisant tant les enseignants au sein des jurys que les étudiants quant aux décisions pédagogiques à prendre.
Mais malheureusement :